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Synopsis et détails

Interdit aux moins de 12 ans

Dans une lutte impitoyable pour le pouvoir, plusieurs clans yakuza se disputent la bienveillance du Parrain. Les caïds montent dans l'organisation à coups de complots et de fausses allégeances. Otomo, yakuza de longue date, a vu évoluer ses pairs. des tatouages élaborés et des phalanges sectionnées, ils sont passés à la haute finance. Leur combat pour arriver au sommet, ou du moins pour survivre, est sans fin dans un monde corrompu où règnent trahison et vengeance. Un monde où les héros n'existent pas.

Distributeur Metropolitan FilmExport

RĂ©compenses 5 nominations

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Année de production 2010

Date de sortie DVD 01/04/2011

Date de sortie Blu-ray 01/04/2011

Date de sortie VOD 20/03/2012

Kitano retourne à ses premières amours

Pour sa quinzième réalisation, Takeshi Kitano signe un nouveau film de yakuzas. Le dernier en date était Aniki, mon frere réalisé en 2000, Takeshi Kitano souhaitait montrer la violence sous un jour nouveau en y augmentant les scènes collectives et en légitimant le port d'armes à feu, les sabres disparaissant complètement dans Outrage.

Cannes 2010

Outrage a été présenté en compétition au 63ème Festival de Cannes.

Mise Ă  l'Ă©preuve des acteurs

Les acteurs d'Outrage n'avaient encore jamais travaillé avec Takeshi Kitano. L'expérience a donc été enrichissante pour le réalisateur qui reste habitué à ses comédiens fétiches: "Je crois sincèrement que c’était bien parce que plein de fraîcheur, de nouveauté. La technique de certains acteurs m’était totalement inconnue. J’ai vu des choses que je n’avais jamais rencontrées avec mes acteurs habituels."

5 Secrets de tournage

Dernières news

NEWS - Vu sur le web

@ noib1983. Mais bien sûr. On va le zapper, ainsi on ne saura jamais ce qu'il en est vraiment.

@ SteevenSpielberg. si le scénario n'est pas béton, ni les personnages, ni les dialogues percutants, qu'est-ce qu'une fresque peut avoir de grand. Juste curieux. Je veux dire, une "grande fresque", ça implique quand même 2-3 trucs plutôt réussis dans l'emballage et le travail d'écriture. Ceci étant, je ne pense pas que vous vous trompez en énumérant les "défauts" du film, mais plutôt en le qualifiant de "grande fresque", au contraire. Je ne l'ai pas encore vu, mais si quelque chose est certain, c'est que Kitano et les fresques, ça fait deux, ce n'est pas David Lean. Dans son cinéma, les dialogues ne sont pas percutants puisque euh il y a en tout deux pages de dialogues ; ni les personnages d'une épaisseur polanskienne, puisque point précédent ; quant au scénario béton. ça dépend des fois. Là, ça fait un peu réchauffé, mais le gars sait y faire, à moins d'avoir perdu la main, évidemment. Je décide de lui faire confiance, parce que je le pense (encore) en terrain connu, et ENFIN de retour, après sa traversée du désert de ces dernières années (Takeshis était intéressant, mais les suivant, dont Achilles, étaient un peu "ouais et alors" sur les bord). Croisons les doigts.

es-ce que quelqu'un pourrai me dire si le film sortira en France? un Kitano, ça se loupe pas!

J'adooore Takeshi Kitano.
Si ce film est un genre de Scarfce nippon, je suis preneur. ^^ Rien que de voir *Kitano* qui pète un câble ça m'éclate.

takeshi revient aux films de yakuza. je veux voir ça. vu les extraits on dirait que les mouvements de cameras sont devenus moins statiques et plus "commerciaux". j'espère que c'est une fausse impression, ses deux chefs cameraman précédents étaient fabuleux. en aurait-il changé ?

On se perd dans le scénario du film de Kitano et on se prend à espérer qu'il n'y ait pas une interrogation écrite à la sortie de la salle pour vérifier ce qu'on a compris. Bref, on savait Kitano fasciné par le monde des yakusas et ce n'est pas le premier film sur le thème: on retiendra à peu près que le clan Murase marche sur les plates bandes du clan Iketomo qui les dispute au clan Otomo, l'objet du conflit est la reprise des affaires de drogue du clan d'en face, le manque de respect pour le dignitaire de la triade et les règlements de comptes que l'on qualifiera, par euphémisme, de disproportionnés, on ne compte plus les kilolitres de sang versés par différents moyens, les phalanges découpées au couteau ou au cutter (c'est plus dur) puis servies dans un consommé avec les nouilles et champignons noirs (authentique). Les baguettes de restaurant servent ici à enfoncer les tympans d'un cuisinier récalcitrant ; dans un film précédent, Kitano, himself, les fichait dans les yeux d'un quidam qui l'agaçait. Kitano est fasciné par ce monde des yakusas un peu comme les acteurs et réalisateurs italo américains sont fascinés par la mafia sicilienne ou napolitaine ou nos acteurs français de premier plan qui adorent jouer les mauvais garçons, les fréquenter, voire utiliser leurs méthodes pour régler leurs propres comptes. Peut-être faut il psychanalyser Kitano pour comprendre ces excès qui, in fine, n'apportent rien sinon une grande lassitude? Comme dirait le Canard "à voir à la rigueur". Quant à la sélection pour le Festival de Cannes: elle ne paraît guère compréhensible, sauf que Mizoguchi et le grand Kurosawa ont disparu, mais tout de même.